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Bigard - les expressions



Ça va ? Je vous demande ça, globalement vous me répondez oui, c'est une expression.

C'est comme « bon appétit ».
Vous avez remarqué, nous en France, on se souhaite « bon appétit ».
C'est drôle, parce que nous on a à manger dans l'assiette.
Si on est venu à table, c'est sûrement parce qu'on avait faim.
Et puis une fois à table, ça se présente pas trop mal, disons y a le gigot au milieu, le beauf frère qu'est en face, on a tous la fourchette à la main, le gigot c'est sur que c'est nous qui allons le bouffer.
Il y a personne qui va venir nous le gauler au dernier moment, y a pas besoin d'un casque bleu pour surveiller le bazar.
Disons qu'on n'est pas vraiment en danger de mort.
On contrôle pas mal le truc et alors là, y a quand même une vieille angoisse qui plane sur nos tables, c'est : Est-ce qu'on va avoir de l'appétit ?
Ça, ça nous fout les jetons ! D'ailleurs on s'encourage les uns les autres :
« Allez, bon appétit ! » On y croit, on se bat !
On n'a quand même pas cassé la gueule à une bouteille de Ricard à l'apéro, pour se laisser emmerder par un petit gigot de 5 kilos et demi.
On est pas des pédés on va le bouffer ton gigot !
Parce que d'accord on a eu de l'appétit ce matin, on en a eu a midi coup de bol mais ce soir on est pas à l'abri !

Bon y en a plein des exemples comme ça :

1. Par exemple, vous allez dans un resto avec un copain, vous arrivez, le garçon vient vous accueillir et là, il vous demande : « C'est pour dîner ? »
« Non c'est pour faire un tennis, connard ! Vous avez des cours de libres non ? Vous n'en avez pas ?
Bon bah on va dîner alors, ça tombe bien on avait oublié nos raquettes, connard ! »

2. Et après il insiste le garçon là il nous demande : « Deux couverts ? »
« Non mon pote il va manger avec ses doigts et puis je lui passerai la fourchette de temps en temps, connard ! »

Non mais ne rigolez pas de trop car des fois c'est le client, c'est nous qui sommes cons.

3. Des fois le client il prend le menu et il demande : « Il est frais votre poisson ? »
L'autre y dit : « Bah non, il est pourri depuis 4 jours mais on va essayer de le fourguer quand même ! C'est le jeu ! »

4. Eh, moi, l'autre jour, j'étais au restaurant je venais de finir mon assiette, j'avais tout bien récuré, l'assiette elle brillait tu vois, on aurait pu la remettre en vitrine direct, et le garçon il arrive vers moi, et il me dit : « Vous avez terminé ? ».
Je lui dis : « Non, je vais manger l'assiette et puis après je verrais ce que je peux faire avec la table, connard ».

5. Y en a d'autres comme ça : par exemple vous êtes invité à une soirée chez des amis.
Vous arrivez devant la porte, la maîtresse de maison ouvre et vous dit : « Ah c'est vous ? »
« Non, non c'est pas moi. Je ne suis pas là ! »

6. T'as amené un bouquet pour être poli alors là la maîtresse de maison quand elle voit le bouquet elle se met à hurler : « Ah des fleurs !!! »
D'habitude on doit lui offrir des carottes râpées ou des boulons, ou des pneus de bagnoles, là elle est vachement étonnée c'est des fleurs, incroyable ! On ne lui avait encore jamais fait le coup !

7. Bon alors tu rentres quand même. Dans la maison à gauche t'as les chambres à coucher, à droite t'as la cuisine et au milieu t'as une pièce avec plein d'invités et là elle croit bon ajouter :
« C'est par là » au cas ou t'aurais envie de dormir une heure ou deux ou bien d'aller faire un brin de vaisselle pour te mettre dans l'ambiance.

8. Alors après elle insiste, la maîtresse de maison, et elle ajoute : « Si vous voulez bien me suivre »
Un peu que je veux la suivre ! Je ne me suis pas farci deux heures d'embouteillages pour craquer à 2 mètres du bol de sangria quand même !

9. Alors y a pire : Une fois à l'intérieur tu tombes sur un autre copain qui quand y t'voit te dit :
« Ah t'as été invité aussi ? »
« Non, non, j'ai cassé un carreau pour rentrer connard ! »

10. Mais y en a plein des comme ça, par exemple : tu croises un copain dans la rue et là il te dis :
« T'as été chez le coiffeur ? »
« Non, non, il sont tombés tous seuls cette nuit » ou alors :

11. « T'es rentré de vacances ? »
« Non, non j'ai les palmes et le tuba dans ma mallette, d'ailleurs je ne te parle même pas, je ne suis pas là devant toi près à reprendre le boulot ! »
On se demande ce qui se passe dans la tête des gens !

Même les machines font de l'humour, si , si il suffit de regarder :

12. L'autre jour je vais au distributeur de billets, je mets ma carte, je fais mon code, je valide je demande du pognon on me dit que c'est bon, on me dit de retirer ma carte, alors je la retire et là, sur l'écran, y a écrit :
« Attendez vos billets » pour le cas où le gars voudrait se barrer juste avant, tu sais !
Il vient de demander 100 euros mais non il va pas les prendre !

13. Allez une petite dernière : deux blaireaux sur un banc ; y en a un qui dis à l'autre :
« J'ai perdu mes clés » et l'autre y dit : « Tu les as perdues où ? »
« Je les ai perdues là-bas mais je préfère les chercher ailleurs !!! »


Bigard : Humoriste provocateur et controversé

Jean-Marie Bigard refuse, à sa manière, la bienséance, et est souvent perçu comme vulgaire et grossier. Des controverses surgissent de temps en temps à propos de sa complaisance à se spécialiser dans les grossièretés sexuelles. Il provoque et assume : « Les murs de Paris sont couverts de mes affiches "Bigard bourre Bercy", avec le fameux slip kangourou du "Paquet" qui conforte ma réputation de comique le plus vulgaire de France. Quand on me demande pourquoi j'éprouve le besoin d'afficher mes couilles (cette fois, d'ailleurs, ce ne sont pas les miennes, mais des balles de tennis), je réponds que je n'ai pas trouvé plus fort pour anéantir d'un coup tous les tabous. »

« ... au Palais des Glaces. C'est à ce spectacle que je revendique pour la première fois d'incarner le "vulgaire" [...] Moi, il me semble qu'au contraire le vulgaire va me permettre de dire des vérités indicibles, de dédramatiser nos petites misères, de désacraliser les hiérarchies sociales, les positions des uns et des autres, et, au passage, d'apprendre au malheureux à rire de son malheur. Je veux dire qu'une fois à poil nous sommes tous semblables, traversés par les mêmes angoisses, rongés par les mêmes soucis minuscules [...] Et pour exprimer notre âme secrète, en bon explorateur que je suis, je vais aller regarder dans le slip. »

Une de ses interventions télévisées concernant les "enculés de gauche" et les "enculés de droite" (provoquée par le vote de la loi d'amnistie des délits politico-financiers) donne d'ailleurs lieu à une intervention à l'Assemblée nationale de la part du ministre de la communication de l'époque (1991), Georges Kiejman qui édulcore le propos en parlant des "sodomisés de gauche" et des "sodomisés de droite". Bigard tournera en dérision ces propos, plus tard dans un de ses spectacles.

Le 5 septembre 2008, lors d'une intervention sur l'antenne d'Europe1, l'humoriste défend la thèse du complot intérieur à propos des attentats du 11 septembre 2001. Ses déclarations, ont déclenché une vive polémique, et une condamnation des principaux médias. Quelques jours plus tard, par communiqué de Presse, il s'excuse : « Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j'ai tenus vendredi dernier pendant l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1. Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre. Je n'émettrai plus jamais de doutes. J'ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas. »

Le 10 juin 2009, de retour sur la toile Jean-Marie Bigard y annonce, dans une vidéo, le programme quotidien qui ponctuera son site. « Le lundi, blagues fulgurantes… »… « le mardi vous avez des questions, j’ai les réponses »…. « le vendredi je vais vous parler de la version officielle du 11 Septembre…très drôle…un rire par page. Pas question de remettre en question les événements et les morts de milliers de personnes » souligne t-il. A la fin, ultime provocation, il se lève de sa chaise et nous laisse apercevoir... son sexe. Jean Marie Bigard a non seulement mit le paquet pour cette vidéo mais à également décider de revenir sur les événements de 2001 alors qu’il avait promis de ne plus s’exprimer sur le sujet. Face aux très nombreuses réactions suscitées par ce nouveau coup d’éclat, Jean-Marie Bigard ne s’arrête pas là et persévère quelques jours plus tard en rétorquant à ses détracteurs : « Toutes les semaines je vais venir et je vais réagir à ce qui vous a fait réagir. Là, t’as vu, 1ère semaine, j’ai montré mes… mes couilles putain ça a fait un carnage. Alors d’abord, merci à tout mes amis qui me disent “Vas-y putain, t’es courageux, c’est bien, on est tous derrière toi”; alors j’ai choqué, j’ai choqué un petit peu avec mes couilles et ma bite… c’est vrai ! (...) Oui, je suis circoncis à 42 ans, je faisais des gonflements du prépuce, c'est comme ça que j'ai découvert que j'avais du diabète ! (...) Je rappellerais pour les deux trois petites pétasses choquées, que l'œuvre de Courbet du XIXe siècle, L'origine du monde , un des tableaux les plus vus sur Terre, et le Manneken Pis, font exactement la même chose que moi sans que cela ne choque personne ! »